Sommaire d'Envoyé Spécial - 27 septembre
Françoise Joly et Guilaine Chenu présenteront ce soir dès 20h50 un nouveau numéro d'Envoyé Spécial, le magazine de la rédaction de France 2, qui explore l'actualité via des reportages et entretiens. Voici le sommaire de l'émission.
Portrait : à la suite des fugueuse Rebecca Boulanger et Jean-François Didelot
Line Renaud et Muriel Robin remportent un vif succès sur scène depuis une semaine dans la pièce « Fugueuses », qu’elles interprètent au Théâtre des Variétés. Exceptionnellement et pendant plus de trois mois, une équipe d’Envoyé Spécial a suivi toutes les étapes de la création de cette comédie, écrite par leur complice Pierre Palmade et le metteur en scène Christophe Duthuron. Entre Paris, Bordeaux et la Corse, c’est l’itinéraire de deux grandes actrices jusqu’à la première confrontation avec le public. Beaucoup de travail, des rires, des angoisses aussi. Mais le tout reste empreint d’humour, d’amour et de talent.
Juge des familles Elsa Margout et Cloée Lecomte
Divorces, séparations, batailles autour de la résidence des enfants… C’est le quotidien des juges aux affaires familiales. Exceptionnellement, une équipe d’Envoyé spécial a pu suivre le travail de trois de ces magistrats et pénétrer le huis-clos des audiences de divorce. Colère, déception, rancœur… Le juge est l’ultime confident de la souffrance des couples. Dans le drôle de match qui oppose des époux ou des parents, il arbitre la vie de familles entières : qui gardera la maison ? Où vivront les enfants ? Quel sera le montant de la pension alimentaire ? Un peu psy, souvent comptable, parfois conseiller conjugal, il doit jouer tous les rôles sans oublier le plus importants : celui de juger. En filmant des audiences à Tarascon et Clermont-Ferrand, Envoyé spécial montre la réalité sociale du divorce, qui fait parfois basculer des couples dans la violence ou la pauvreté, et brosse le portrait de trois magistrats passionnés par leur métier, qui se révèle plus humain que juridique. Avec : Anne Bérard, juge aux affaires familiales ; Marc Juston, juge aux affaires familiales ; Fabienne Allard, juge aux affaires familiales et maître François-Xavier Dos Santos, avocat.
Le gavage des femmes en Mauritanie : grossir a tout prix Laurent Delhomme et Tony Casabianca
C’est un rituel qui remonte à la nuit des temps… Depuis toujours, en Mauritanie, on force les fillettes d’une dizaine d’années à ingurgiter d’énormes quantités de nourriture... Aujourd’hui encore, dans les régions les plus reculées du pays, cette pratique d’un autre âge sévit toujours. A l’arrivée de la saison des pluies, les jeunes filles des villages doivent boire des litres de lait, au-delà de leurs forces et sous la contrainte. L’objectif est de grossir le plus possible, la rondeur étant synonyme de beauté et le meilleur signe extérieur de richesse. L’opération est dirigée d’une main de fer par celle que l’on appelle dans les tribus nomades, la gaveuse. Mince et bronzée en occident, ronde et blanche en Mauritanie, les canons de la beauté s’inversent… Faute de bétail, les femmes des villes ont recours à une nouvelle forme de gavage : le gavage chimique. Elles prennent des cachets pour grossir. Pour prendre du poids, tous les produits sont bons jusqu’aux hormones de croissance pour animaux vendus à la sauvette sur les marchés de Nouakchott, la capitale. Peut-être plus moderne que le gavage traditionnel mais bien plus dangereux. Hypertension artérielle, diabète, problèmes d’articulations, les femmes victimes du gavage paient un lourd tribut. Pas facile en Mauritanie d’aller contre la coutume mais une poignée de femmes se battent contre le gavage. Peu à peu, la jeune génération s’éloigne des canons traditionnels de la beauté. L’obésité ne fait plus l’unanimité.
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