Anne-Sophie Lapix et Harry Roselmack seront ce dimanche aux commandes d'un nouveau numéro de Sept à huit á partir de 18h40 sur TF1. Voici les sujets de la semaine :
MEURTRE AU POLONIUM 210
Novembre 2006 : Alexander Litvinenko, un ancien agent secret du KGB réfugié en Grande-Bretagne, meurt dans un grand hôtel londonien. Comme la plupart des Anglais à cette heure de la journée, il vient de boire une tasse de thé. Elle lui sera fatale. Car la sienne contient un poison mortel : le Polonium 210. C'est un produit radioactif, aussi rare que toxique. On n'en fabrique que quelques grammes chaque année, en Russie notamment. Après six mois d'enquête, la justice britannique désigne un suspect : Andreï Lugovoï. Lui aussi est un ancien espion soviétique. Reconverti dans les affaires, il est resté en Russie. Le 22 mai, le Kremlin s'oppose à son extradition. On se croirait revenu en pleine Guerre Froide. Joël BRUANDET s'est rendu dans la capitale britannique, à la rencontre de Boris Berezovski. Milliardaire, cet ancien oligarque, devenu le leader des dissidents installés à Londres, accuse le Kremlin d'être à l'origine de l'assassinat de Litvinenko. Un témoignage renforcé par celui de Marina, la veuve de l'ancien espion russe, qui accuse Moscou de brouiller les pistes.
LE COMBAT D'UNE MERE
A 6h30 du matin, un livreur en produits pharmaceutiques découvre dans le centre ville d'Auxonne, près de Dijon, un jeune homme inconscient, couché à terre. Jonathan, 19 ans, baigne dans une mare de sang. Transporté dans un état critique aux urgences du CHU de Dijon, il décèdera des suites de ses blessures. Pourquoi ce jeune homme à la santé fragile, souffrant de surdité et greffé d'un rein, a-t-il été battu à mort dans la nuit du 13 avril dernier ? Le mystère plane. Et l'incompréhension aussi. Car, malgré son handicap, Jonathan était un garçon très bien intégré. Par sa gentillesse, il avait conquis tous ses camarades de classe, devenant même une véritable mascotte dans son lycée. La mère de Jonathan, anéantie par le drame mais poussée par un besoin de justice, remue aujourd'hui ciel et terre pour faire avancer l'enquête. Sophie HAMDAD est allée à sa rencontre, afin de comprendre comment a pu se produire ce drame .
LIBAN : UN PAYS EN OTAGE
C'est un pays au bord du chaos. Au Liban, depuis deux semaines, l'armée tente, sans succès, de venir à bout du Fatah al-Islam, un groupe d'islamistes qui se réclament d'Al-Qaïda, et qui se sont retranchés dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared, au nord du pays. Ce sont les combats les plus meurtriers qu'ait connu le pays du Cèdre depuis la fin de la guerre civile de 1975-1990. Le conflit a fait des dizaines de morts et plus de 20 000 Palestiniens se retrouvent aujourd'hui sans abri. Mais aucune solution politique ne semble possible, les autorités libanaises refusant de négocier avec un groupuscule qualifié de " terroriste ". Pierre HUREL s'est rendu aux portes de Nahr al-Bared, pour découvrir comment les quelques 200 combattants du Fatah al-Islam en ont pris le contrôle il y a déjà plusieurs mois. Une méthode dangereuses et efficace qui risque de faire tomber les camps de réfugiés avoisinants entre les mains de ces émules de Ben Laden. Enquête au cœur d'un pays pris en otage.
UNE MERE FACE AU SUICIDE (reportage de SOPHIE HAMDAD et THIERRY DEMAIZIERE)
C'est la première fois que cette mère de famille s'exprime. Dix jours après le drame qui a failli coûter la vie à sa fille de 15 ans. En exclusivité pour Sept à Huit, Patricia, la maman d'une des deux adolescentes qui ont tenté de se suicider à Ajaccio, a accepté de raconter sa version des faits. Depuis l'accident, aucun des parents des victimes n'avait souhaité s'exprimer. Patricia, elle, a choisi de faire le récit de cette tragique journée du 24 mai. Elle explique comment les deux jeunes filles sont parvenues à se jeter dans le vide à moins de trois-quarts d'heure d'intervalle, pour tenter de mettre fin à leurs jours. Elle s'interroge sur les raisons qui les ont poussées à souhaiter la mort : pacte morbide entre amies, mal-être de l'adolescence... Elle raconte la peur de perdre son enfant, et la culpabilité de n'avoir rien vu. Et enfin, elle donne des nouvelles des deux collégiennes, qui sont aujourd'hui hors de danger, mais qui porteront jusqu'à la fin de leur vie les séquelles d'un geste désespéré. Ainsi, la fille de Patricia ne marchera plus jamais normalement.